le monastère Dragalevski
Situé à proximité de Sofia, au pied de la montage Vitocha, le nom exact du monastère est : Svéta Bogoroditza vitochka et est dédié à Sainte Marie.
Il est érigé en 1345 à l'époque du second Royaume Bulgare, une cinquantaine d années avant que la Bulgarie ne tombe sous je joug des Ottomans pour 5 siècles.
Abandonné par ses moines au début de l'invasion, il sera l'un des rares monastères Bulgare qui survivra à la présence ottomane.
En 1476 Radoslav Mavar (un noble de Sofia) va le rénover afin de le remettre en fonctionnement. Au cours de ses travaux la petite église fut ornée par des fresques, la plupart toujours visibles de no jours, parmi celles-ci figurent le noble, sa femme et ses deux fils. Au 17eme siècle une seconde décoration est rajoutée, la partie centrale de l'église est alors recouverte de nouvelles fresques. Une extension de l'église est faite en 1932 et on distingue bien les deux styles architecturaux.
Tout comme d'autres monastères bulgares, Dragalevski œuvra pour la sauvegarde de l'esprit et de l'identité bulgare pendent la domination ottomane.
Les moines prirent une part importante dans la lutte pour la libération au 19eme siècle. Le Père Guénadii (le moine en chef) était parmi les proches de Vassil Levski (grande figure de la révolution Bulgare qui trouva refuge au monastère de nombreuses fois). Le monastère organisait des réunions secrètes et fournissait une aide logistique aux révolutionnaire. Le père Guénadii relayait le courrier secret. Il finit par quitter le monastère pour rejoindre la révolution. C'est le père Ignatti de Rila qui reprend le flambeau et fera même renaître le commité révolutionnaire de Sofia en 1873, après que Vassil Levski fut capturé, puis pendu.